Comment Tina Trastem, Directrice de Catnip Country, a Inspiré un Film Remarquable

Documentaire primé maintenant sur DVD La réalisatrice de Catnip Country, Tina Traster, explique pourquoi elle a fait ce film

“Aux États-Unis, il y a autant de chats sauvages que de chats domestiques. Cela mettrait leur nombre entre 70 et 90 millions. “

Kathleen O’Malley, directrice de l’éducation, TNR (Trap-Neutral-Return), NYC Wildcats Program

Catnip Nation est un documentaire primé de 75 minutes sur le sort de millions de chats sauvages et le conflit humain qui détermine ces destins. Le conflit central est entre les personnes compatissantes qui veulent s’occuper des chats en leur fournissant de la nourriture, de l’eau et un abri, et les personnes qui veulent que ces comportements compatissants soient interdits.

Le film a été projeté dans plusieurs festivals; sera projeté au Garden State Film Festival (du 25 au 29 mars) à Asbury Park.

J’ai vécu avec des chats et je les ai aimés pendant longtemps. Les chats ont leur rudesse. Trop de personnes dans les refuges n’ont jamais été adoptées et des millions ont été euthanasiées. Les chats qui ont la chance d’être trouvés et adoptés portent souvent des cicatrices physiques et émotionnelles au début d’une période difficile.

L’idée de faire un documentaire sur les chats a commencé comme une ode à ces créatures mystérieuses et gracieuses, mais ma boussole de journaliste m’a rapidement emmenée dans un endroit plus sombre. Il ne savait pas qu’il y avait environ 90 millions de chats sauvages vivant partout où ils pouvaient trouver une source de nourriture. Je ne savais pas non plus qu’il y avait autant de personnes bien intentionnées qui essayaient d’aider ces animaux pour ensuite être opprimées et persécutées par des lois obsolètes ou des politiciens sans instruction.

Nous avons braqué nos caméras sur quatre personnes qui se sont battues à tout prix pour la foule silencieuse. Nos personnages nous montrent ce que cela fait d’être puni pour des actes de gentillesse. Ils sont prêts à risquer l’arrestation et l’emprisonnement. Ils ont changé leur vie au combat, enseignant aux autres l’humanité et notre responsabilité en tant qu’humains de prendre soin des créatures qui vivent dans un enfer entre les animaux de compagnie et les animaux sauvages.

Catnip Nation n’est pas une plateforme pédagogique pour promouvoir un mouvement connu sous le nom de TNR (Trap Neuter Return), dans lequel les chats vivant en meute sont encadrés par des soigneurs qui les réparent, les vaccinent et les nourrissent jusqu’à leur mort. Mais le film a été involontairement conçu pour être éclairant. Le TNR est une pratique mise en œuvre à l’échelle mondiale dans le but d’évaluer les populations de chats jusqu’à ce que le système fermé disparaisse. La TNR est complexe car elle nécessite le soutien du gouvernement, des forces de l’ordre et des citoyens de base qui font presque toujours le vrai travail.

Dans Catnip Nation, on découvre cette crise nationale à travers les aventures de quatre protagonistes. J’ai pris la décision consciente de laisser la vie de nos personnages et les obstacles auxquels ils sont confrontés raconter l’histoire. Impliquez-vous sans effort dans leurs histoires, en voyant par vous-même ce que c’est que de risquer d’aller en prison pour nourrir et abreuver des chats. Ou ressentez la douleur d’être séparé d’un groupe d’animaux auquel vous êtes déjà attaché. Naturellement, nous voyons ces personnes comme des pionniers, des militants des droits de l’homme, car ils se battent essentiellement pour leurs droits à aider les chats. Nous voyons ces personnes se débattre, essayer de travailler au sein du système et trouver des solutions pour faire avancer leur carrière.

Les fans recherchent des modèles inspirants. Nous aimons Erin Brockovich parce qu’elle combat le système. Nous admirons les valeurs aberrantes qui changent le statu quo. Nous célébrons la bravoure des croisés coiffés. Nos personnages font toutes ces choses.

Parfois, un réalisateur de documentaires ou un journaliste connaît l’histoire qu’il veut raconter. Je pense que c’est plus puissant quand un artiste apprend en marchant, quand les détails horribles et les révélations inspirantes vous disent où se cache l’histoire, et que son jeu de batterie vous emmène dans un lieu d’obscurité et de lumière. Vous vous sentirez alors privilégié et responsable de vous approprier cette histoire. C’est ce que j’aurais aimé faire sur Catnip Nation.”

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